pelloche

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vendredi 20 juin 2014

Liebster award, le retour, n° 2 et 3

Alors voilà, je me suis faite à nouveau Liebsterawardisée (suivez le lien pour savoir ce qu'est un liebster award). Et ça fait d'autant plus plaisir que c'est par deux super blogueuses que j'adore (mais que du coup, je ne vais pas pouvoir nominer et ça, spakool). Il y a d'abord eu Claire dans tous ses éclats, qui fait de magnifiques mosaïques, mais est aussi douée dans plein d'autres disciplines, la gredine (ton pull feuilles de coton, j'le kiffe). En plus, elle est fan de Miyazaki, donc c'est forcément quelqu'un de bien!

Et puis y'a eu All mad(e) here. Elle, c'est ma coupine, d'abord parce qu'elle partage avec moi une tare homonymique des plus handicapantes (si toi aussi, tu as eu droit au "Boys boys boys" chaque fois que tu t'es présentée, on compatit...), parce qu'elle ose tout: du tricot, des bijoux, de la couture, des perles hama (tes magnets super héros, j'les kiffe!) et des pages culture. En plus, elle est fan de films hollywoodiens et en a vu 19 avec Marilyn, donc c'est forcément quelqu'un de bien!

Alors pour les 11 anecdotes me concernant, comme je suis une grosse flemmasse, je vous renvoie à celles que j'ai déjà notées au précédent liebster award...

Pour les réponses aux questions, les voilà:

Claire:


1) Tu m'en dis plus sur ton blog? pourquoi ce pseudo? qu'est ce qui t'a poussé à le faire? 
Le pseudo, c'est parce que je voulais parler avant tout de ciné, mais aussi de plein de p'tits trucs que j'aime bien bricoler. Et que ça me fait telle plaisir de pouvoir parler dans un même blog de jolies petites barrettes à cheveux et de gros zombies qui jouent au foot.


2) Le thème de ton blog (bd, couture, tricot...) c'est une passion de longue date ou une découverte sur le tard?  
Le cinéma, c'est une passion depuis ma première séance, à 2 ans et demi, Blanche Neige et les 7 nains. J'en ai surtout retenu des yeux luisants dans le noirs, un chasseur avec un grand couteau et une scène de transformation effrayante. Ce qui fait qu'aujourd'hui je peux regarder des films d'horreur fermer les yeux.


3) Tu consacres beaucoup de temps à ton blog par jour? semaine? 
Y'a pas de loi. Ça dépend de la quantité de choses que j'ai à dire et de mon enthousiasme sur le moment. J'ai une grande tendance à la longue tartinade, surtout si j'ai aimé un film (c'est sûrement un effet secondaire de l'arrêt de Nutella)


4) Des projets pour cet été?

Je bosse, pour partir en septembre quand tout le monde sera rentré.

5) Le lieu que tu préfères entre tous?
Mon lit, la grande salle du cinéma Le Comoedia à Lyon et la jetée de Brighton.

6) L'odeur dont tu raffoles?
Celle du papier glacé, celle de la blanquette de veau, tous les parfums de Serge Lutens. Mon rève, c'est du papier glacé parfumé à la blanquette par Serge Lutens.


7) Un animal totem?

Le chat du Cheschire (wink wink All mad(e) here!)


8) Ton dernier coup de cœur film? livre? BD?
Un film, Tristesse Club
Un livre: Les 1001 nuits, enfin lu en entier
Une BD: Mother fucker, une BD de Sylvain Ricard et Guillaume Martinez sur les Black Panthers


9) Jeu vidéo ou pas du tout? (oui, Candy Crush et Farm Ville ça compte même si ça me fait mal à mon petit coeur... ^^)  et si oui, lequel a une place à part?
Beaucoup moins depuis que je me suis décidée à me débarrasser de ma télé il y a quelques années (du coup, plus de console non plus). Le jeu qui a une place à part, ça restera donc Tenchu, un jeu de ninja, avec missions d'infiltration et dézinguage de gens à l'improviste... Quel plaisir intense de surgir derrière un samourai et de lui dégommer la tête avant qu'il se rende compte de quoi que ce soit... Mais ça, c'était avant, avant d'avoir une vie disons plus active dans le monde réel.

10) Le dessin animé de ton enfance?
Cosmo, cosmo, cosmo cosmo caaaaaaaats! (Ahhh, le générique Heavy métal!!!)



11) La chanson -que c'est un peu la honte de l'aimer- mais que tu aimes quand même?

Généralement, même quand j'écoute Britney Spears, j'ai même pas honte! Ah si, y'a ptet bien ça, en soi c'est pas (trop) la honte. La honte, c'est d'être au bord des larmes à chaque fois qu'elle passe...




All mad(e) here:


Si tu étais une pièce de la maison :

La chambre mais si il y une bibliothèque dans la maison, alors je m'installe un lit dans la bibliothèque.

Si tu étais un tableau célèbre: 
J'aime Caravage et la musique, alors ce serait Les musiciens

Si tu étais un personnage de conte de fée:

Shéhérazade, parce que j'adore les histoires

Si tu étais un roman:
Orlando, de Virginia Woolf, le personnage le plus fascinant de toute la littérature.

Si tu étais une chanson :
Holiday, des Bee Gees, parce que je l'adore, que je peux l'écouter en boucle sans m'en lasser (le problème, c'est que ça marche pas forcément de la même manière avec les autres personnes dans la pièce)

Si tu pouvais avoir un super-pouvoir :

J'arrêterai le temps pour pouvoir faire tout ce que je veux (je peux prendre le super pouvoir "mais ça se voit pas sur mon visage" en option?)

Le son/le bruit que tu aimes le plus :

Celui qu'on entend pratiquement plus:


Quel est ton principal trait de caractère :

"Patoulà", ça veut dire que des fois, j'ai un peu la tête ailleurs...



Le top 3 de tes activités préférées :
Dormir, voir des bons films, manger des trucs bons

Le métier que tu aurais aimé faire :
Critique de films, fort probablement.

Et au fait pourquoi ce blog ?: 
C'est Claire qu'a demandé en premier!

Et maintenant, ma partie préférée...ma petite liste de blogueurs que j'aime bien... Si vous souhaitez répondre, ça me fait très plaisir, mais rien n'est obligatoire, j'ai juste envie qu'on aille voir votre blog.

- Anchoïade nicoise pour ses super tips en couture et sa bonne humeur
- Sanglota pour ses graphismes qui tuent et de la papeterie trop choute
- Curieux papotages pour ses billets ciné qui visent bien juste
- Dolly dans le Vosges, pour la couture mais surtout parce que j'adore la lire quand elle râle
- Clochette 2000, pour ses chouettes billets qui sont de jolies lettre (et même si elle aime pas les tabliers de sapeur)
- Seriba pour ses BDs bien gaussantes
- La MM que j'aime, parce que c'est le cinéma de minuit à elle toute seule, et que maintenant, elle s'est mise au western
- Emily play, pour toutes ses jolies créations
- By Gabs, pour ses magnifiques pulls
- Lathelize, pour son côté touche à tout
- Miss Grenadine, pour ses jolies créations tricot et couture.

Comme je suis très concernée par l'environnement, mais aussi, je le répète, une grosse flemmasse, je recycle mes questions de la dernière fois, à tendance très cinématographique:

1. D'où vient le titre de votre blog?
2. Quel est votre film préféré?
3. Si vous deviez être un personnage de film, lequel seriez-vous?
4. Mais en vérité, à quel personnage de film ressemblez-vous vraiment?
5. Les costumes de quel film vous font rêver?
6. Si on devait réaliser un film sur votre vie, vous verriez qui dans votre rôle?
7. Argentique ou numérique?
8. Votre film de la honte, qui craint mais que vous aimez malgré son potentiel nanard?
9. Qu'est-ce qui vous fait peur (au cinéma)?
10. Qu'est-ce qui vous fait rire (au cinéma) ?
11. Qui veut la peau de Roger Rabbit?







lundi 16 juin 2014

Bienvenue au Tristesse Club!


Ton père est un gros naze et tu commences à lui ressembler? Tu as créé un site de rencontre, mais tu sais pas parler au femmes? Ton ex a disparu de la circulation sans plus donner de nouvelles? Tu laisses ta porte ouverte au cas où des cambrioleurs viennent? T'aimes pas les chiens? Ben dans ton malheur, t'as au moins une chance, tu peux rejoindre le Tristesse Club.


Dans son vieil hôtel décati, en Rhône Alpes, les membres du Tristesse Club seront moyennement ravis de vous accueillir en bord de lac. Au programme de ce fabuleux séjour, vous découvrirez des aires d'autoroute ravissantes, des troquets vides à la bière délavée (et pourrez participer au concours de celui qui la boit le plus vite), des maisons d'architectes ornées de pénis en plâtre... De nombreuses activités sont à votre disposition: avec du lancer de balles de tennis dans le lac, de la course de fond poursuivi par une meute de chiens, et aussi un peu de bastonnade, des activités ludiques tels que le vol de carburant et une belle après-midi dansante, où vous apprendrez à le slow avec un revolver... Un grand rendez-vous, spécialement conçu pour les familles, surtout si elles sont un peu dysfonctionnelles, et qu'elles en ont bien pris plein la tronche...

Tristesse Club, c'est surtout un bien chouette film de Vincent Mariette, servi par un trio d'acteurs impeccables: Laurent Laffite et Vincent Macaigne, frangins qui se sont bien éloignés, vont se retrouver pour la crémation de leur père, qu'ils ne portent guère dans leur coeur, et vont y rencontrer une soeur cachée, interprétée par Ludivine Sagnier.




Le première chose qui frappe dans ce film, c'est que c'est un vrai film de cinéaste, qui n'utilise pas le fait de
faire de la comédie pour se la couler douce sur l'esthétique. Là, dès le premier plan (un étalage de boisson sur une aire d'autoroute et deux paires de fesses gigotantes qui entrent dans le plan par un travelling arrière), on sent qu'il y a une véritable volonté de créer des images, une cinématographie propre et pensée et à aucun moment Vincent Mariette ne lâche prise: chaque cadre est au poil, on retrouve ce sens du cadrage d'un Wes Anderson pré-Grand Budapest Hôtel. Et c'est un vrai bonheur à observer: chaque image est minutieusement construite, et des détails comiques s'insèrent dans le plan, créant des surprises visuelles à la Tati (Les détails de la déco de Noémie Lvovsky, par exemple sont à mourir de rire). La lumière est sophistiquée mais assez naturelle, mettant en valeur le soleil grisâtre qui correspond tout à fait à l'ambiance du film: drôle, coloré, mais avec un soupçon de nostalgie et de mélancolie.. Le tout est chapeauté par un montage tout simplement parfait.

Et là derrière, y'a du beau boulot d'écriture. Celle des personnages, qui sont fouillés, crédibles tout en étant complètement incongrus. Mais aussi de dialogues, parce que moi, "J'ai fait club santé en 6ème", j'attend le bon moment pour le replacer dans une conversation, tellement ça me fait marrer...

Et en plus d'être inventif, beau, un peu dingue et à mourir de rire, le film est aussi très émouvant. Et pas émouvant parce qu'on essaie de vous tirer une larme à grand coups de musique qui fait vibrer. Non, tout simplement émouvant parce qu'on est en face d'une histoire profondément humaine et simple, contrairement à ce que son scénario complètement perché pourrait faire penser. Que toutes les aventures rocambolesques des trois anti-héros sont pourtant crédibles. Et que cette famille, on la connaît finalement comme si c'était la nôtre.



Bref, je ne peux que vous conseiller très très fortement d'aller de prendre un abonnement au Tristesse Club, parce que plus on est de tristes, plus on rit..









mercredi 11 juin 2014

Premières cousettes

Oui, bon, ça fait un moment que je n'avais pas fait d'article "créa". Mais bon, ça veut pas dire que je ne faisais rien de mes dix doigts, attention.

Non en fait, j'ai notamment commencé à coudre, pour la première fois, des fringues! Moi même, ça m'étonne de le dire. Ça me paraissait pourtant à la limite de l'impossible il y a quelques mois, pendant lesquels ma machine à coudre était réservée à des taies d'oreiller, chaufferettes et autres trucs pour la maison, mais coudre pour ma bouille, je me sentais pas encore prête.

Mais bon, l'été arrivant, ça m'a titillée, et je me suis attelée à des petits projets. Bon je vous préviens, c'est du facile, c'est du méga débutant, mais bon, faut bien commencer quelque part, hein!!!

La zupette

On peut dire que j'ai gardé une certaine âme d'enfant, et pour moi, porter un zupette comme Zazie, c'est comme manger une barbapapa, faire des auto-tamponneuses, dessiner un visage au ketchup sur son steak haché, bref, c'est régressif et ça fait du bien.

Et en plus, comme premier projet couture perso, c'est pas ce qu'il y a de plus compliqué. Pour ma part, j'ai choisi le modèle de jupe froncée du Hors Série Coudre c'est facile n°2 Un modèle tout simple: deux rectangles, une ceinture, un élastoque (et même si on a envie de se faire une petite partie avec les copines, on ne sautille pas dessus comme des malades, un peu de sérieux, tout de même!)

Pour le tissu, j'ai choisi un coupon de Mondial Tissu acheté il y a plus d'un an, bleu avec des 'tites cerises dessus (ah ben oui, quand je régresse, je le fais pas à moitié!).


Donc voilà ma zupette, pour aller courir sur la plage comme Martine...


La robe trapèze


On reste dans les sixties, avec une robe trapèze comme les frangines des Demoiselles de Rochefort.

Alors là, pas bien compliqué non plus. j'ai utilisé le patron de la robe bicolore de Coudre c'est facile, n°24.
Quelques pièces et c'était parti.

J'ai choisi comme tissu un joli Batik rose et bleu acheté pour une bouchée de pain; je trouve les motifs à grosses roses en dentelle tout simplement magnifique.

Aucune difficulté dans le patron, et même pour une toute débutante. J'ai juste rétréci les côtés. et j'ai bien fait. Après prise de mes mensurations et report au tableau des correspondances, je devais (au moins) la faire en L. En fait, le M aurait été largement suffisant (pas bonne nouvelle sur le coup, mais ça fait toujours plaisir de perdre une taille!).


Cependant, la robe reste tout à fait portable, et comme le batik utilisé est assez lourd, elle a une belle tenue.

Et pour la première fois, j'ai posé du biais, même que je l'avais fait toute seule. Autant  vous dire que j'étais pas peu fière! 





















 Un Bonus

Parce que bon, j'ai pas non plus laissé tomber les aiguilles, un petit cadeau offert à une amie pour son anniversaire, qui vient d'un modèle assez facile à monter et très bien expliqué: Le Casu Cowl de Galia Lael, qui est gratuit sur Ravelry (youhou!)














mardi 3 juin 2014

Maps to the stars: Cronenberg a-t-il perdu son chemin?


Il m'a fallu un certain temps pour digérer ce film et vous en dire quelque chose. En effet, cela fait plus d'une semaine que je l'ai vu et je me suis bien trituré la tête pour savoir ce que j'allais dire ici, je me suis même demandé si j'allais simplement en parler, puisque, finalement, en sortant, la seule véritable pensée qu'il m'a évoqué a été "Mouaif!". Et si je n'ai aucun problème à exprimer mon enthousiasme ou ma colère envers une oeuvre cinématographique, il m'est très difficile d'exprimer ma tiédeur (avouez, "bof" n'est pas l'expression la plus palpitante de la langue française...)

Mais bon voilà, parce que justement c'est rare qu'un film de Cronenberg ne provoque rien chez moi, il fallait donc au moins que je vous en dise deux mots.

Maps to the stars nous raconte donc le parcours croisé de plusieurs personnes à Hollywood: une actrice célèbre, Havana Segrand (Julianne Moore), fille d'une actrice non moins célèbre qui l'a abusée étant enfant, son thérapeuthe roi du best-seller du développement personnel, Stafford Weiss(John Cusack), père d'un jeune acteur de comédie Benjie (Evan Bird), qui à 13 ans sort d'une cure de désintoxication, un jeune conducteur de limousine aux dents longues (Robert Pattinson) et une jeune femme défigurée par un incendie qui va débarquer dans la ville du paraître (Mia Wasikowska).

Alors au début, on se dit que Cronenberg n'a rien perdu de son mordant, et qu'il tourne en belle farce grand-
guignolesque (au sens horrifique du terme) le petit monde autocentré d'Hollywood. Ça dynamite le mythe hollywoodien à tout va: inceste (féminin, qui plus est), drogue, sexe, médocs, hallucinations, tendances psychotiques et même constipation! Les personnages sont parfaitement insupportables, Julianne Moore en tête, et égocentriques, et excessifs. Alors au début, ça a un côté assez rigolo, mais on sait qu'avec Cronenberg, le rire vire souvent à l'effroi. Et oui, tout se dégrade, tout fout le camp, et tout se termine pas bien (je suis gentille, je vous dis pas comment).

En soi, pourquoi pas. Sauf qu'à force de vouloir forcer le trait et démonter de toutes pièces le mythe hollywoodien, Cronenberg ne fait qu'en (re)créer un autre: celui des dessous cradingues d'Hollywood, celui des journaux à scandales que nous ont fait connaître Kenneth Anger avec son Hollywood Babylon ou James Ellroy, ce mythe du Hollywood où l'argent réalise tous les désirs, donc crée l'ennui et la dépression, et pousse aux excès et surtout au crime. Un monde où, parce que l'on a tout, il n'y a plus rien à atteindre si ce n'est la mort. Finalement, rien de neuf sous le soleil californien, une messe dite et redite...

Et qu'y apporte Cronenberg? Finalement, pas grand chose. J'étais une des rares à défendre Cosmopolis, qui était un film très bavard mais qui l'était pour une raison: montrer que la vie des yuppies n'étaient finalement faite que de discours, de prospectives creuses qui n'avaient rien à voir avec la réalité, et que le passage à l'acte, quel qu'il soit était pour le personnage principal la seule manière de tâter du réel. Et pour moi, le personnage qu'y incarnait Pattinson avait une véritable profondeur. Ici, il se passe peut être plus de choses, mais aucun acte, si vil, violent, ou désespéré soit-il, ne semble avoir de sens, ou d'importance. Les personnages sont vides, creux et n'existent que par leurs traumatismes. Malheureusement, n'ayant aucun point d'accroche avec eux, on ne parvient même pas à les plaindre, on les regarde s'auto-détruire avec indifférence et Hollywood peut bien brûler, que nous importe!

Et c'est donc là que le film de Cronenberg nous perd, en tant que spectateurs, insensibles à la douleur de ces gens si loin de nous. Mais dans un coin de ma tête, il y a toujours une petite voix pour me murmurer que quand même, c'est Cronenberg, il ne fait sûrement pas tout cela pour rien. Et c'est là que le film, ou plutôt son propos devient véritablement terrifiant: si cela se retournait contre nous afin de nous montrer combien nous sommes indifférents à cette souffrance, combien on peut apprécier être voyeurs de la déchéance et finalement considérer que tout cela n'a pas d'importance. Ou que finalement, tout ça n'a vraiment aucune importance. Pire qu'un message, une absence de message, et j'aime aussi peu le nihilisme que Walter Sobchak...