pelloche

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mercredi 21 mai 2014

Le western, c'est bien plus mon genre



Hier soir,  c'était soirée ciné. A la base, je voulais voir Dans la cour, de Pierre Salvadori, mais je m'étais mal renseignée, et il ne passait pas le mardi soir. Je me suis donc dit "Comédie française pour comédie française, je vais aller voir Pas son genre" et me voilà partie pour voir ce que j'espérais être une petite comédie romantique sans prétention entre un professeur de philosophie de la grande bourgeoisie parisienne et une coiffeuse d'Arras.

Bon, ben autant vous dire que ça n'a pas été mon genre non plus, parce qu'au moment où la jolie Emilie Dequenne a commencé (à environ 20 minutes de film) à expliquer qu'il fallait toujours lire les livres jusqu'au bout pour donner une chance à l'auteur, je me suis dit que c'était le bon moment pour ne pas suivre ses conseils et fuir. Je ne vais pas m'étendre sur les raisons pour lesquelles je n'ai pas pu supporter ce film, d'autant que je ne l'ai pas vu jusqu'au bout, mais disons qu'il m'a semblé que le scénariste avait une vision particulièrement erronée et stéréotypée de ce qu'était une coiffeuse et un professeur de philo (qui se plaint d'avoir une classe turbulente, quand on voit la classe dans le film, y'a bien des profs qui ont dû pouffer). Et j'ai trouvé les dialogues particulièrement indigents. Bref, ça m'a juste donné envie de retourner chez mon coiffeur, qui est aussi philosophe, et qui me parle d'astronomie en me faisant mon shampoing.


Mon coiffeur ne faisant pas de nocturne, je me suis rabattue sur le prochain film qui passait, car ma soif de cinéma n'avait pas été tarie par ses 20 minutes difficiles à vivre (même si je dois reconnaître un beau travail de lumière et de cadre). Et, ô joie! ô bienheureux hasard! ô rédemption absolue!, ce film s'est trouvé être le western en compétition à Cannes actuellement, The Homesman, réalisé par Tommy Lee Jones.

Le film s'ouvre sur un superbe plan large: dans l'Ouest encore sauvage, une femme labourant son champ. Elle peine, la herse se décroche, et elle lutte vaillamment contre sa machine. Cette femme solitaire et courageuse, c'est Mary Lee Cuddy, interprétée par Hilary Swank. Elle a 31 ans, un sacré carafon et son petit lopin de terre, qu'elle travaille sans rechigner. Mais elle souffre profondément de sa solitude et cherche à tout prix à se marier, jusqu'à en faire la proposition à son voisin qui préfère aller se trouver une femme dans l'Est qui sera moins autoritaire qu'elle. Bref, c'est pas la joie.

Mais elle n'est pas la seule à souffrir. Dans son village, trois femmes sont atteintes de démence assez sévère. Un point commun, elles viennent toutes de bonnes familles de l'Est et subissent des tragédies innommables: la famine, la maladie, la perte d'enfants, la brutalité immonde de leur époux pour certaines. Le conseil du village, pour leur bien-être mutuels, souhaite les renvoyer dans l'Est, afin que l'on s'occupe d'elles et disons-le franchement pour quelques uns, d'en être débarrassé.

Comme ça ne branche franchement personne d'assurer le voyage, Mary Lee Cuddy se dévoue, d'autant plus qu'elle a grand besoin de changement. Mais pas évident pour une femme seule d'entreprendre ce voyage à travers des contrées hostiles fréquentées par des Indiens, des brigands, ou tout simplement des gros rustres. Sa rencontre avec Georges Briggs, un vieux filou imbibé à qui elle va sauver la vie, va bien tomber. Il va pouvoir accompagner ce convoi bien particulier...


Que c'est bon de voir un western en salles! D'abord, parce que pour moi, le western, c'est le genre par excellence du cinéma. Franchement, a-t-on jamais trouvé plus adapté au format cinématographique que les paysages de l'Ouest américain? Et là, y'a tout ce qu'on attend d'un western: des personnages bourrus, l'appât du gain, de la baston au couteau, l'odeur de la poudre, un monde en construction, des gentils, des méchants, des dont-on-a-du-mal-à-savoir, des femmes à sauver, des citations aux grands classiques du genre (si l'image que vous voyez tout là-haut, c'est pas un bel hommage à La prisonnière du désert avec Hilary Swank dans le rôle de John Wayne!).

Mais ici, on a en plus un élément qui y manque souvent: de très beaux personnages féminins. Avec en tête, celui de Mary Lee Cuddy, cette vieille fille qui en a assez de l'être, qui rêve d'enfants et de citrouilles dans son jardin, mais qui ne cille pas en pointant son fusil sur un inconnu. Elle est à la fois une sainte, une mégère, une femme sensuelle, un roc. Parfois inébranlable, parfois perdue, parfois désespérée, touchée par la douleur des femmes qu'elle convoie et pratiquement insensible à ses propres souffrances, on avait rarement vu pareille héroïne dans un western (voir au cinéma tout court). Mais il faut cependant souligner que depuis quelques années, la tendance penche du côté des femmes, qu'on met souvent en duo avec des anciennes gloires de la gâchette qui ont bien perdu de leur superbe. C'était le cas dans Sherif Jackson, où January Jones joue une ancienne prostituée rangée des voitures qui va s'allier avec Ed Harris pour se venger de ceux qui ont tué son époux. C'est aussi le cas dans True Grit des frères Coen où la jeune Mattie Ross (Haylee Steinfeld, qui a d'ailleurs aussi un petit rôle dans The Homesman) va être épaulée par le Marshall Cogburn (Jeff Bridges) pour venger, elle, son père.












Autant vous dire que voir de tels personnages féminins, pour la gamine qui rêvait de Calamity Jane qui sommeille encore en moi, c'est un véritable délice.

Tommy Lee Jones reste bien évidemment épatant dans son rôle habituel de l'ours mal léché, individualiste, avec des accès de joyeuseté ivrogne à la fois émouvants et un peu effrayants.

Mais surtout, ce film rend compte d'une réalité souvent mise de côté: derrière l'histoire rêvée du far Ouest, de la construction d'un monde meilleur, se cache aussi la désillusion, la famine, la mort et la folie. A la fin du film, on rejoint le Sud Est natif des femmes atteintes de démence et on comprend: ces femmes longtemps choyées, protégées, vivant dans l'opulence et le confort, en épousant un homme qui part chercher fortune dans l'Ouest, se retrouvent soudain face à la faim, la maladie, la brutalité et le désespoir. Et d'un coup, l'Histoire américaine prend une autre forme que la vision lyrique qu'on en a toujours connu. La conquête de L'Ouest s'est faite au prix de grands sacrifices, celui de ces femmes, mais aussi celui des Indiens massacrés dont parle Briggs et des esclaves que l'on croise également une fois arrivé à l'Est.

Nous savions déjà, grâce à d'autres films, que le far-west pouvait avoir une image plus noire, sauvage, violente et ambiguë. Avec Tommy Lee Jones, nous apprenons qu'il peut aussi être bouleversant et empreint d'un immense désespoir. Et si nos illusions d'enfants en prennent un coup, nos coeurs d'adultes en sont profondément bouleversés.






mardi 20 mai 2014

Oldies but Goodies: un double feature






















Bonjour,

Sale temps pour les allergiques! Du coup, pour éviter le pollen, j'ai un peu squatté les Internet Archive et j'y ai déniché deux comédies fantastiques plutôt sympas: The Amazing Mr X, un petite histoire de fantômes rondement menée et Angel on my Shoulder, une comédie rédemptrice assez rigolote.

The Amazing Mr X


Ce film de 1948, aussi connu sous le titre The Spiritualist, a été réalisé par Bernard Vorhaus, et c'est le premier film que je vois de lui. D'après Wikipédia, c'est le mentor de David Lean, donc à priori quelqu'un de fort recommandable.

L'histoire débute ainsi: Christine Faber (jouée par Lynn Bari) est une riche héritière dont l'époux, Paul est décédé depuis deux ans. Elle est courtisée par le gentil Martin, mais elle hésite à l'épouser. En effet, elle entends la voix de son défunt mari l'appeler depuis la mer et celui-ci lui finit même par lui apparaître une nuit. Du coup, ça l'aide pas trop à se décider. Un soir, en se promenant sur la plage, elle rencontre un personnage envoûtant, Alexis (le magnétique Turhan Bey), un medium qui dit pouvoir l'aider à entrer en contact avec Paul. Mais Janet, la petite soeur de Christine (la charmante Cathy O'Donnell), veille au grain et se méfie d'Alexis, qui pourrait bien être un escroc...

Le film vaut avant tout pour son scénario, proche du roman policier: on s'interroge sur la véracité des apparitions de Christine, sur son état mental, sur la fermeté de Janet, sur les intentions de Martin, sur les pouvoirs d'Alexis. Les retournements de situation sont fréquents, mais pas au point où cela pourrait devenir un tic nerveux (j'avoue avoir véritablement beaucoup de mal avec les scénarii "à tiroirs multiples", dans lesquels on remet la nappe sur la table 100 fois pour le simple plaisir de la retirer, ça a tendance à me fatiguer et à user tout bonnement mon intérêt pour le film). Le twist final est par exemple très bien amené, mais là, je ne parlerai que sous la torture (ou devant un film de Luc Besson, ce qui revient au même).

Ensuite, le jeu des acteurs y est pour beaucoup dans la réussite du film, qui fonctionne beaucoup sur la confrontation des genres entre les personnages: Lynn Bari est une héroïne tragique remarquable, Cathy O'Donnell est une parfaite jeune ingénue, pleine de peps, et Turhan Bey arrive à la fois à être un médium énigmatique et ténébreux, un escroc truculent et un homme émouvant. Le mélange des genres est très réussi, entre le film d'épouvante, la comédie, le film noir et l'intrigue policière et c'est surtout cette audace qui me fait apprécier ce Mr X.


Angel on my shoulder



Ce film, L'évadé de l'enfer en français (titre ma foi bien éloquent), date, lui de 1947. C'est le dernier film d'Archie Mayo, à qui on doit également Svengali.

On reste dans l'outre-tombe, cette fois avec un gangster, un vrai chef de gang,  Eddie Kagle, qui a ce qu'on pourrait appeler un mauvais karma. A sa sortie de prison, il se fait cueillir par son grand pote de toujours, son complice, son bro', le bien nommé Smiley, qui un sourire radieux aux lèvres, en profite pour lui coller une balle entre les deux yeux. Du coup, Eddie se voit expédié illico presto dans les profondeurs de l'enfer qui ressemblent à s'y méprendre à une bonne grosse chaufferie. Il est condamné à une éternité de turbin à alimenter le chauffage d'un diable très frileux. Ce dernier, pas chien, lui propose un deal: retourner sur terre dans la peau de son sosie, le juge Parker, pour se venger de Smiley. Mais le juge Smiley est bien vertueux et a une fiancée des plus mignonnes...

Cette comédie fantastique fonctionne très bien parce qu'elle est très rythmée, et pleine d'invention (l'ascenseur qui remonte de l'enfer au monde des vivants!). Et bien sûr, le choc des classes est toujours un ressort comique très efficace. Quand Eddie, le gangster au slang fleuri des bas-fonds doit se faire passer pour un juge aux prétentions électorales, le contraste est parfait: le majordome s'envoie faire paître (depuis, "scram" est devenu mon interjection favorite), un discours se termine en bagarre générale et sa fiancée doit lui réapprendre les bonnes manières. Paul Muni est parfait dans le rôle du bad boy au coeur tendre envoyé par Le Diable joué par un cynique Claude Rains, très fort dans l'éloquent froncement de sourcil. Anne Baxter joue également très bien, mais son personnage servant surtout de contrepoint à celui d'Eddie, on ne peut pas dire qu'il soit des plus truculents.

Finalement, on se laisse vite prendre par ce film qui joue sur le mode parodique des codes du films noirs et de l'utilisation d'un personnage qui va à l'encontre de ce qu'on attend de lui, que ce soit pour son entourage ou pour le diable lui-même, qui a bien du mal à diriger son instrument. Une nouvelle fois, le mélange des genres (fantastique, comique et noir) fonctionne parfaitement et est pour beaucoup dans le charme du film.












mardi 13 mai 2014

Mein liebchen liebster


Ben ça alors! Taguée pour un liebster award! C'est chouette! Surtout que ça vient d'une blogueuse dont j'aime vraiment bien le blog, aichoiadenicoise, qui est une vraie mine d'infos, de tutos et de petits trucs pour celles qui comme moi, sont débutantes en couture (au fait, j'ai réalisé par première jupette ce week-end, youhou!!!). Alors deux fois merci!

Pour ceux qui ne connaissent pas, le liebster award est un tag qui permet de faire découvrir de nouveaux blogs de façon pratiquement virale, en se basant sur les blogs de moins de 200 abonnés. Le principe est le suivant: lorsqu'on en reçoit un, on est sommé de partager 11 anecdotes à propos de sa petite personne, et répondre à 11 questions souvent rigolotes, mais en contrepartie, on peut déclarer sa flamme à 11 blogs (dont  on donne évidemment les liens), et leur poser 11 questions à notre tour. Plutôt chouette non?

Alors voilà, je commence avec 11 petites anecdotes me concernant:

1. Mon vrai prénom véritable, c'est Sabrina. C'est pas de ma faute, ma mère aimait bien Les Drôles de dames, et elle a dû se dire qu'en prenant la moins sexy et la plus intello des trois, elle aurait peut être une fille astrophysicienne. C'est un peu loupé, mais je sais quand même très bien dire "Salut Charlie" avec un air de gourdasse. Comme quoi, tout n'a pas été perdu!



2. Je ne supporte pas l'aubergine. Elle a beau porter une couleur hyper attractive pour me séduire, je sais qu'elle ne veut que du mal à mon estomac, la perfide.

3. Le premier film que j'ai vu en salle, c'est Blanche-Neige et les sept nains. J'avais 3 ans. C'est aussi mon premier traumatisme, parce qu'entre le coeur de biche arraché par le chasseur et la métamorphose de la reine, y'a un potentiel horrifique énorme. Depuis, je continue à aimer aller me faire peur dans une salle noire.


4. Mon premier choc cinématographique, c'est Dead Man de Jim Jarmush. Je devais avoir 15 ans et soyons franche, j'y allais surtout pour Johnny Depp, la BO de Neil Young et parce que c'était un western (allez savoir pourquoi, j'ai eu une époque très western dans mon adolescence). Et c'est là que je suis tombée amoureuse du cinéma, en appréciant chacune des 24 images par seconde de ce film et je me rappelle être sortie de la salle complètement ivre de ce que j'avais vu. Je crois que je ne m'en suis jamais remise.




5. J'ai vu The Big Lebowski 6 fois en salles.

6. Je pense que, même s'il n'existe pas en vrai, Snake Plissken est l'homme le plus sexy de la planète.

7. J'ai commencé le tricot il y a quelques années pour fumer moins en regardant des films. Aujourd'hui, j'ai arrêté (de fumer, cela s'entend).

8. Je voue un culte à la BBC: meilleures émissions de radio au monde, meilleures séries télévisées, meilleurs panel shows (les émissions où des invités célèbres jouent à des jeux, comme Les grosses têtes, mais avec des gens vraiment célèbres, et en drôle).

9. Après le cinéma, ce que je préfère dans la vie, c'est manger des trucs bons. Du coup, le cadeau idéal pour moi, mes amis le savent, c'est un DVD ou une spécialité de leur choix, ou les deux.

10. Je fais une super bonne imitation du pistolet à eau. J'attend le jour où cela me servira enfin à quelque chose!

11. Moi si j'étais un homme, je serai Morrissey (rien que ça!).

Poursuivons avec les questions d'anchoiadenicoise qui sont pas aussi simples qu'elles en ont l'air:

Pourquoi ce blog?
Alors là, autant la question coule de source, autant la réponse n'est pas facile. J'imagine que ça vient d'abord de mon envie de partager les choses que j'aime, en essayant de garder comme thème principal le cinéma. Je voulais que mes petits bidouillages aient une cohérence, ou leur en donner une, et avec le cinéma comme point d'attache, on peut tout se permettre, car tout y est déjà.

Et puis surtout, j'aime bien écrire. Avant, je faisais mes petites critiques ciné de mon côté, que j'étais la seule à lire, mais l'exercice suffisait à m'éclater. Aujourd'hui, le blog me permet d'être lue par d'autres, ce qui est ma foi très agréable.

D'où tires-tu l'inspiration pour tes billets ou tes créations?
 De ce que je vois, de ce que j'écoute. Et bien sûr, principalement du cinéma.

Quel personnage célèbre préfères-tu et pourquoi?
En fictif: le Doctor Who. Le héros le plus durable (50 ans d'existence) de toute l'histoire des séries. Ce qui me plait le plus dans ce personnage, c'est qu'à l'heure où toutes les séries sont d'un cynisme grinçant, où tout héros est un anti-héros (les Dexter, les Docteur House, les Walter White) , avec le docteur, on revient enfin à un vrai héros, un personnage (presque) totalement positif, quelqu'un qui fait le bien en voulant faire le bien et qui ne meurt pas à la première saison (hein, Ned Stark?). Et ça, mine de rien, ça fait du bien!

En réel : Virginia Woolf. Parce que c'est un des plus grands auteurs de l'histoire de la littérature, parce que personne ne sait raconter toute la complexité d'un instant comme elle et qu'elle voyage dans le temps comme le Doctor Who. Parce qu'elle sait être d'un humour corrosif ou d'une humanité à me tirer des fleuves de larmes.












Quitte à être un animal, tu serais quoi?
Un chat, mon chat, pour passer mes journées à ne rien faire, avoir des câlins dès que j'en demande un, faire le tour d'une pièce sans toucher le sol dans mes moments d'excitation extrêmes. Ou le chat de Cheshire dans Alice au pays des merveilles.

Quel est l'endroit que tu préfères au monde?
Mon lit, la grande salle du cinéma Le Comoedia à Lyon et la jetée de Brighton.

Quel est le plat le plus immangeable que tu aies jamais cuisiné?
Ah la question perfide! Probablement un pain d'épice que j'ai complètement raté, je ne l'ai jamais recommencé depuis, traumatisée par les 15 euros que j'avais mis dedans pour finir à la poubelle (y'avait plein de miel et de fruits secs dans la recette).

Ton planning du week end parfait?
Vendredi soir: concert
Samedi matin: bullage + marché
Samedi après midi: thé avec des copines
Samedi soir: dîner avec des amis. Je cuisine.
Dimanche en pyjama avec mon chéri, mes DVD, mes aiguilles à tricoter, des jeux de société et ma machine à coudre ou énorme brunch avec des copains. Ciné le soir pour éviter le blues de fin de week end.

Quelle est l'injustice qui te révolte le plus?
En ce moment, les trottinettes qui se prennent pour les rois du trottoir et te gueulent dessus pour que tu les laisses passer.
Je me refuse à toute réponse sérieuse sur le sujet, ça prendrait un blog en soi.

Tes fleurs préférés?
Les fleurs de cerisier, sur l'arbre.

Ton type de vacances idéales?
Vacances de découvertes, en particulier gastronomiques. Je ne vais nulle part sans goûter les spécialités locales. Je fais aussi généralement un tour des friperies et des marchés aux puces du coin.

Ton mot préféré?
Crotte, ma façon élégante de dire m....

Voilà pour moi! Oulah, je me sens toute nue devant vous, à présent...

Maintenant, voici les blogs d'amour que j'ai choisis:

- Petits pois, parce que que ça donne faim et des fourmis dans les mains, que les photos sont superbes et que leurs bouts de chou sont adorables,
- Yanoudatoi, pour son look homemade bruxellois qui tue,
- Ujile, pour ses tricots hauts en couleurs,
- Alvyane, pour ses costumes hallucinants,
- Petitspixels pour sa geek attitude que je ne peux que saluer,
- Mauude, pour ses réalisations coutures parfaites, en plus elle est fan de Doctor Who, ça ne peut être qu'une fille bien,
- Les mots me manquent, parce qu'elle chante ET dessine,
- Small words by Basil, parce que son blog bd est à mourir de rire,
- Céleste création couture, parce qu'elle crée des vêtements absolument incroyables et terriblement cinématographiques,
- Barbara Gourde: le nom du blog suffirait à ce qu'elle soit choisie, mais en plus elle coud!
- Créabul, parce que c'est dingue toutes les jolies choses qu'elle fait.

Je ne les ai pas mis parce qu'anchoiadenicoise les avait déjà choisis ou qu'ils avaient trop d'abonnés: All made here, Annie coton et le blogueur culturel et surtout ciné lyonnais Baz'art

Voilà mes questions, bien évidemment, elles sont assez orientées cinéma, fallait s'y attendre.

1. D'où vient le titre de votre blog?
2. Quel est votre film préféré?
3. Si vous deviez être un personnage de film, lequel seriez-vous?
4. Mais en vérité, à quel personnage de film ressemblez-vous vraiment?
5. Les costumes de quel film vous font rêver?
6. Si on devait réaliser un film sur votre vie, vous verriez qui dans votre rôle?
7. Argentique ou numérique?
8. Votre film de la honte, qui craint mais que vous aimez malgré son potentiel nanard?
9. Qu'est-ce qui vous fait peur?
10. Qu'est-ce qui vous fait rire?
11. Qui veut la peau de Roger Rabbit?

Voilà, en tous cas, ça fait bien plaisir d'en recevoir un, donc j'espère que les nominé(e)s seront aussi content(e)s!










































mardi 6 mai 2014

New places to wear diamonds, le retour!

Je vous en avais déjà parlé précédemment, j'aime bien me créer des petits bijoux à tendance cinéphiles, histoire d'assortir des films à ma tenue et à mon humeur du jour.

Eh bien, j'ai trouvé qu'il m'en manquait un peu, alors je me suis lancée dans une nouvelle fournée.

Comme d'habitude, je suis restée dans les classiques, les grands classiques, même. Je me suis donc préparé un petit duo de bagues Othello/Desdemone et une broche fibule Othello. Parce que le regard pénétrant d'Orson Welles, c'est super portable!












En parlant de regard pénétrant, j'ai aussi ajouté une broche Barbara Steele, vous savez, l'actrice fétiche du cinéma d'épouvante italien. J'ai l'impression de porter un portrait gothique d'une tante folle, morte dans d'étranges circonstances dans sa prime jeunesse, qui pourrait revenir hanter mon manoir 2 pièces.





 En plus rentre dedans, je n'ai pas pu résister à une petite barrette The Warriors, parce qu'on peut aimer la castagne et les jolies barrettes, oui madame!











Et, en moins cinéphilique, mais plus mélomane, j'ai aussi une petite paire de bague The Beatles, avec John d'un côté, Paul de l'autre. Comme ça, quand je m'ennuie, je les fais s'engueuler d'une main à l'autre.

J'en ai fait quelques autres, que je vais bientôt mettre en vente, je vous montre ça très vite. D'ores et déjà, vous pouvez trouver sur ma page little market cette broche Un tramway nommé désir